Maladie de Basedow : étude épidémiologique, clinique et thérapeutique : à propos de 40 cas - 30/09/20
Riassunto |
Introduction |
Il s’agit d’une maladie auto-immune constituant l’étiologie la plus fréquente des hyperthyroïdies. Son diagnostic est souvent facile, sa prise en charge demeure encore difficile.
Méthodes |
Une étude rétrospective portant sur 40 patients suivis pour une maladie de Basedow et traités par iode 131. On a mené une étude descriptive des aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques.
Résultats |
L’âge moyen est de 38,33±12,7 ans. Le sex-ratio était de 0,45. Les signes fonctionnels les plus fréquemment retrouvés étaient l’amaigrissement, les tremblements et les palpitations. Un goitre a été retrouvé chez 63 % des patients. Les ATS ont été prescrits chez 49 patients sous forme de benzylthiouracile avec une persistance d’une hyperthyroïdie dans 83,67 % des cas. L’IRAthérapie a été prescrite en première intention dans 9,3 % et en 2e intention dans 90,7 % des cas. Tous nos patients ont bénéficié d’une 1re dose d’IRAthérapie. Après 12 mois de suivie, l’évolution est marquée par le succès du traitement dans 88,88 % (euthyroïdie chez 14,8 % et l’hypothyroïdie chez 74 %).
Conclusion |
La maladie de Basedow demeure la principale étiologie des hyperthyroïdies. Certains signes sont quasi constants comme les signes cardiovasculaires et le goitre. La cardiothyréose est la principale complication pouvant engager le pronostic vital. Le traitement médical est le plus pourvoyeur de récidives. La thyroïdectomie totale est de plus en plus utilisée.
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Vol 81 - N° 4
P. 333 - Settembre 2020 Ritorno al numeroBenvenuto su EM|consulte, il riferimento dei professionisti della salute.